PSG-Lyon 2009

Publié le 27 Septembre 2009


Pour mes 35 ans, j’ai reçu, comme cadeau, d’aller voir PSG - Lyon au Parc. En prime, nous sommes allés jouer au foot indoor à Meudon à 17h pour faire le match avant le match. Les équipes :

PSG :  Pierre – Olivier – un collègue à Olivier – une star Espagnole – Moi

Lyon :  Tos – Najime – Emmanuel – une recrue Espagnol – Nicolas

Remplaçant mixte : un autre collègue à Olivier.

Désolé j’ai oublié les prénoms de quelques stars depuis …

Résultats : PSG 8 - Lyon 6 avec une défense de fer côté PSG et beaucoup d’espaces côté lyonnais, dont a su profité le nouvel attaquant espagnol parisien.

C’était donc de bon augure pour le match officiel.

Une bonne douche et en voiture pour Boulogne. Après quelques tergiversations, nous sommes allés nous sustentés de bières et de tapas au Bureau de sorte de ne pas avoir le ventre trop vide et la voix trop discrète quand les joueurs sortiront du tunnel.

Un petit peu de queue à l’entrée, quelques palpations furtives de routine et nous voila installés en tribune J à une excellente place qui permet, entre autre, et sans conteste, et sans doute mieux que l’arbitre de touche, de voir avec précision les éventuels hors-jeu. 

Just in time.  A peine 10 minutes de discussion entre nous et quelques pronostics plus ou moins bien sentis et les équipes rentrent déjà sur le terrain. L’arbitre, dont je tairais le nom par simple charité, siffle le coup d’envoi.  Les équipes :

PSG : Coupet – Armand Sakho Traoré Ceara – Luyundula Clément Makélélé Jallet – Hoarau Giuly

Lyon : Lloris – Sissoko Bodmer Cris Clerc – Kâllström Toulalan Makoun – Delgado Govou – Lopez.

Les parisiens sont bien rentrés dans le match et s’attachent à mettre de l’intensité dans les attaques placées qu’ils entreprennent. Le PSG est organisé dans un 4 4 2 classique et cherche souvent la tête de Hoarau en remise ou la profondeur avec Giuly. Lyon, de son côté, est disposé en un 4 3 2 1 destiné à bloquer et aspirer les parisiens pour jouer derrière leur dos.

Dès la 1ère minute, une frappe tendue de Clément à l’entrée de la surface et bloquée par un excellent Lloris donne le ton des débats et illustre parfaitement la détermination parisienne.

A la 7e, une nouvelle frappe de Jallet suite à une perte de ballon de Cris continue de mettre le gardien rhodanien sous les projecteurs.

A la 22e, un coup franc à 25m des buts lyonnais légèrement décalé sur la gauche est justement sifflé. Céara, dont le pied droit a déjà fait mouche dans cet exercice, s’élance et place une belle frappe enroulée en pleine lucarne ; Lloris, dans un grand soir, se détend et détourne du bout des gants la balle sur la transversale. 

29e minute : Giuly, lancé en profondeur, se retrouve seul devant Lloris. Il évite le gardien lyonnais et parvient à centrer au 2e poteau pour Luyundula, qui remet de la tête sur Hoarau. Hoarau déclenche une frappe du gauche repoussée que Giuly, toujours en alerte, n’a plus qu’à pousser au fond du but déserté : BUUUUUUUUUT !!!!! 1 – 0 justement mérité pour Paris.

Joel BATS, sur le banc lyonnais, critique ouvertement l’arbitre, estimant (à tort) que Giuly était hors-jeu. Le ton monte et l’arbitre sort justement un carton rouge pour l’ancien gardien parisien, certains de ses propos étant un peu trop « fleuris ».

La maîtrise reste parisienne jusqu’à la pause à part une petite occasion pour Lissandro Lopez.

A la mi-temps, le trophée Orange a vu les verts de Bobigny (ou un autre club…) gagner dans les séries d’affrontements lancés frappeurs / gardiens. Nous n’avons, en revanche, pas vu ce qui s’est passé dans le vestiaire de l’arbitre avec M. Aulas. Gageons qu’il ne s’agissait pas d’une simple visite de courtoisie et si c’était pour excuser M. Bats, M. Bats aurait du le faire lui-même (à son âge, on n’envoie plus quelqu’un d’autre s’excuser à sa place !). 

Reprise des débats : Gomis rentre à la place d’un Delgado qui a dû jouer contre nature (défendre) et qu’on n’a donc pas vu sous son meilleur jour. Puel réorganise son équipe en  4 4 2 en relocalisant Källström à gauche du milieu et en associant Lopez et Gomis en pointe.

Les débats se sont équilibrés malgré une meilleure maîtrise parisienne au milieu du terrain et les lyonnais parviennent mieux qu’en première mi-temps à rentrer dans les 30 mètres adverses grâce, notamment, à la présence physique de Gomis qu’on arrive à trouver rapidement après la perte de balle parisienne. 

54e minute : le show Lloris continue. Frappe de Giuly qui prend le chemin de la lucarne. Détente et claquette de Lloris qui sort le ballon en corner.

Vers la 60e, Pianic remplace un Govou assez décevant ; beaucoup de travail défensif devant Luyundula et Armand lui a rendu la vie dure.

Lyon se décide à prendre des risques pour égaliser ; les latéraux montent de plus en plus fréquemment et, derrière, la couverture est à 1 pour 1.

67e Giuly, auteur d’un très bon match sort sous les acclamations du public. Kombouaré fait entrer Chantôme à son poste. Est-ce que les consignes dans sa mission ont été claires ? 

68e : tête décroisée de Hoarau, seul au point de pénalty. La balle se dirige sous la barre de Lloris. Nouvel exploit du gardien Lyonnais dont la claquette sort la balle en corner.

70e : Chantôme est souvent en retard. Son placement est souvent le cul entre deux chaises : pour couvrir ou pour jouer le contre ? Il prend un carton après avoir discuté une décision de l’arbitre sur une de ses fautes.

76e : Chantôme décide de tirer un coup-franc idéalement placé pour Céara ??? Il nous met un drop dans les nuages.

80e : Chantôme continue de naviguer entre ses 30m et les 30m adverses sans avoir clairement choisi une option : défendre coûte que coûte ou se donner une chance d’attaque supplémentaire. A 1 – 0 à 10 minutes de la fin ???

85e : Chantôme fait un double râteau de récupération devant Ederson à 30m de ses buts et s’effondre réclamant une faute. Les parisiens s’arrêtent. L’arbitre ne bronche pas et les Lyonnais jouent. Cissokho centre sur Lissandro qui prolonge de la tête sur Gomis, hors jeu, qui marque dans le but vide.  Le hors-jeu n’est pas sifflé. Chantôme se lève difficilement et comprend qu’il a fait une « connerie » : on ne s’embarrasse pas de fioritures à 30m de ses buts quand il reste 5 minutes à jouer. 

Les Lyonnais ont ce qu’ils veulent et les Parisiens ont pris un coup sur la tête. Le résultat n’évoluera plus.

Je peste contre l’arbitre et contre Chantôme et contre Kombouaré. Pourquoi avoir fait rentré un tel profil quand on aurait pu mettre un Bourillon et assurer derrière et au milieu.   

On est un peu déçu mais on va quand même se boire une petite bière au Bureau avant de rentrer à la maison, histoire de refaire le match et de se dire qu’on est pas passé loin d’une victoire…

Rédigé par Christophe

Publié dans #Les évènements

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