La Madeleine a enchanté nos sens

Publié le 31 Juillet 2009

Il y avait la madeleine de Proust dont l'odeur lui enchantait les sens et lui permettait d'écrire plus de 30 pages de souvenirs et de sensations, voici la Madeleine à Sens qui le temps d'un dîner a enchanté nos sens.


La Madeleine, restaurant 2 étoiles au guide Michelin : voilà notre destination d'un soir.
Les enfants sont avec la baby-sitter devant leur plat de jambon-pâte au beurre. Nous ne culpabilisons pas du tout.

Forts de nos expériences précédentes, afin de ne pas arriver au fromage et au dessert sans avoir faim et pour savourer chacun des plats, nous avons choisi le menu Lucullus (Entrée, poisson, plat, dessert) (voir le site http://www.restaurant-lamadeleine.fr/ ).
Le Chef, Gauthier Patrick, vient lui-même à notre table pour nous décrire la carte et ses menus ainsi que ses recettes spontannées qui dépendent du marché, de la saison et de ses envies.
Aussi, notre Lucullus est rapidement chamboulé : nous conservons le foie gras et la langoustine, mais le tourteau, le homard et le cochon font leur entrée dans notre menu. Au fondant au chocolat viennent s'ajouter le dessert à la fraise et les pêches rôties : il faut choisir parmi tous ces plats apétissants. Quel déchirement, mais j'opte pour le chocolat et Christophe pour les pêches.

 


Cette fois-ci l'appareil photo n'est pas tombé en panne et voici donc les plats que nous avons eu le bonheur de déguster.

Avant l'entrée, voici la mise en bouche : un trio de tomates anciennes disposées sur notre assiette, tout simplement délicieux.


Cela nous a mis en appétit, et nous sommes prêts pour accueillir le foie gras poêlé à la plancha avec ses pommes fruits au safran et son jus de cassis d'Arcenant.
Arcenant : commune sur les hauteurs de Nuits-Saint-George réputée pour ses liqueurs de cassis
Le foie gras est cuit parfaitement, l'extérieur saisi par la plancha, l'intérieur rosé. Une merveille pour le palais.


Nous avons bu un Rully 1er cru pour accompagner ce plat.

Ensuite est venu le deuxième plat.
Pour Christophe, la langoustine bretonne découpée en fine lamelle façon carpaccio avec une émulsion.



Pour moi, la chair de tourteau émincé de fenouil, tomate confite et crémeux au corail


C'est alors qu'ils nous ont apporté le second plat. Christophe avait choisi le cochon et sa fricassée de champignon : je n'ai même pas eu le temps de prendre le plat en photo, le cochon fondant comme jamais nous en avions mangé n'a pas fait long feu dans l'assiette. Il était accompagné d'un Vosne-Romanée.
Quant à moi, j'ai savouré le homard breton façon parmentier. Chaque bouchée était meilleure que la précédente. Une texture, une finesse, un goût extraordinaire. Ca n'a l'air de rien, mais en bouche c'est une explosion de saveurs.



C'est alors que sont arrivés les fromages : trois plateaux de fromage, du plus doux au plus fort, des chèvres secs, frais, aromatisés, en bûche, en pyramide, des vaches dont je ne me souviendrais jamais du nom, des brebis, des coulants sous leur cloche, des puants sous leur cloche.
Une farandole de fromage.

Pour le dessert, j'ai eu la bonne surprise de voir arriver en plus de mon fondant, le dessert qui m'avait fait tant hésiter :des Mara des bois avec une compote de rhubarbe et une crème glacée au lait d'amande.


Le fondant au chocolat : sous la légère couche de gâteau, le chocolat fondant et coulant à souhait.


Christophe a eu droit aux pêches rôties.



Nous sommes repartis le ventre plein, enchantés de notre dîner. Peut être que la prochaine fois nous prendrons seulement un plat à la carte : cela nous évitera de prendre 2 kilos rien qu'en lisant les menus.


Rédigé par Manue

Publié dans #La vie à Provins

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article